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Dans un entretien de 60 minutes, Serge Niquette s’entretient avec le Dr Gilles Delisle, fondateur de la PGRO et récipiendaire du prix Noël Mailloux. Ensemble, ils explorent la pratique clinique pgriste à travers leur relation superviseur-supervisé, abordant les fondements, les défis et les enrichissements de l’intervention thérapeutique. Cette activité vise à approfondir les compétences affectives, réflexives et interactives des cliniciens, à clarifier l’épistémologie de la PGRO et à favoriser une intégration pratique plus que théorique. Les participants auront accès à la vision actuelle du Dr Delisle, héritée de 45 ans d’expérience et de formation de plus de 700 thérapeutes.

Gilles Delisle, Ph.D. est directeur du Centre de formation le CIG depuis 1981. Il est aussi professeur associé à l’Université de Sherbrooke. Il est membre de la Société internationale de neuropsychanalyse. L’Ordre des psychologues lui a remis le Prix Noël-Mailloux en 2010. Il est formateur invité de plusieurs instituts étrangers et il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la psychopathologie et sur la psychothérapie. Il a dirigé la traduction des ouvrages de neurosciences appliquées à la psychothérapie : La régulation affective et la réparation du Soi (Schore, 2008) et La neuroscience de la psychothérapie, guérir le cerveau social (Cozolino, 2012). Co éditeur du livre: Une psychothérapie du lien : Genèse et continuité (2012) Co auteur de Les troubles de la personnalité, perspective gestaltiste (2018) 4e édition

Serge Niquette est psychologue (M.A. Ps. en psychologie). Après le 3ᵉ cycle en PGRO il devient superviseur didacticien et supervise au programme de formation à la PGRO au CIG. Il est également chargé de cours à l’université de Sherbrooke au programme de doctorat pour psychologue en exercice. Il a publié deux romans intégrant la méthodologie PGRO. Avant d’être psychologue, il a été animateur journaliste à Radio-Canada Mauricie et a animé pendant 3 années l’émission bulletin de santé présentée à RDI.

La conférence d’ouverture sera suivie d’un cocktail dinatoire qui sera l’occasion de renouer avec des collègues de longue date ou de faire de nouvelles rencontres.
Au cours de la dernière décennie, l’importance des expériences traumatiques durant l’enfance et leur impact sur le parcours de vie ont été largement reconnus. Ces expériences s’inscrivent dans les systèmes biologiques de survie et conditionnent l’identité et les trajectoires psychosociales et médicales. Les approches thérapeutiques conventionnelles sont souvent insuffisantes pour rétablir un sentiment de sécurité interne. L’atelier présente une première partie théorique expliquant comment les traumatismes influencent l’identité, favorisent l’émergence de psychopathologies et affectent les expériences relationnelles. La deuxième partie inclut l’intégration de stratégies corporelles et de pleine conscience selon le modèle PGRO. Un visionnement de séquence de psychothérapie et un exercice expérientiel permettront d’illustrer et de pratiquer ces concepts.

Psychiatre et psychothérapeute, elle a exercé pendant plus de 20 ans à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Elle travaille maintenant en cabinet et offre des soins enfance-famille-adulte en interdisciplinarité. Elle est professeur adjoint de clinique au département de psychiatrie de l’Université de Montréal. Elle est formée en PGRO (3e cycle) et certifiée superviseure-didacticienne dans cette approche. Elle participe à la formation et la supervision CIG et à l’Institut Neuro Gestalt en France. Elle se spécialise dans l’évaluation et le traitement des traumas du développement précoce. Elle cumule plusieurs formations spécialisées dont elle intègre les savoirs dans sa pratique clinique.
La PGRO, ou thérapie du lien, offre un cadre privilégié pour aborder les impasses conjugales. En effet, souvent, les enjeux individuels des conjoints résonnent entre eux et entretiennent la souffrance. Nous présenterons l’application des concepts théoriques et cliniques de la PGRO en thérapie conjugale : repérage des dynamiques développementales, utilisation des notions de reconnaissance, reproduction et réparation, compréhension des mécanismes de défense et des défis d’alliance. Nous verrons aussi comment la PGRO éclaire le travail des enjeux conjugaux en suivi individuel.

Nathalie Gauthier, Ph.D., psychologue, exerce à la clinique CCCF de Longueuil auprès d’une clientèle individuelle et conjugale. Formée en PGRO (3e cycle), elle pratique et offre de la supervision. Auteure de chapitres dans le Manuel clinique des psychothérapies de couple, elle offre conférences, formations, balados et webinaires sur la psychologie et les relations.

Dre Aline Gauchat, psychologue clinicienne, détient un doctorat recherche-intervention en psychologie clinique. Formée en Psychothérapie Gestaltiste des Relations d’Objet (PGRO), elle travaille auprès des adolescents, adultes et couples. Elle agit aussi comme formatrice et conférencière, offrant ateliers et formations sur la thérapie de couple, la communication conjugale et le développement adolescent.
Cette présentation aborde la demande croissante de consultations pour les adultes avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA) de haut niveau et la réticence des cliniciens à s’engager avec cette clientèle. Le séminaire explore comment la psychothérapie gestaltiste basée sur les relations d’objets (PGRO) peut être une approche adaptée, en examinant les désaccordages précoces et les particularités des personnes autistes, et en offrant des stratégies concrètes pour adapter l’intervention thérapeutique.

Neuropsychologue (Ph.D.) Après le 3ᵉ cycle PGRO (2024), elle exerce en cabinet privé, évaluant adultes et adolescents. Son parcours professionnel l’a amenée à travailler dans plusieurs cliniques spécialisées en troubles d’apprentissage et du spectre de l’autisme, ainsi qu’en milieu hospitalier. Elle maintient une implication universitaire en agissant comme experte-conseil dans différents projets de recherche et comme superviseure auprès de doctorants en neuropsychologie.
Dans un premier temps la présentatrice expliquera le cheminement qui l’a mené à la composition du questionnaire des Chroniques du champ 2 puis la puissance de cet outil lorsqu’il peut se déployer à l’intérieur de la relation thérapeute/client. Les chroniques du champ -2- se veut donc un outil pour le thérapeute pgriste qui souhaite accentuer son travail en champ -1- avec son client. Elle parlera aussi de l’écriture expressive et de son importance dans la démarche client et cela basé sur plusieurs études scientifiques. Un questionnaire singulier venant solliciter les non-dits du client puis l’écriture expressive soutenant le mouvement de l’interne à l’externe. Puis, dans une collaboration mutuelle, soutenir la prise de risque client à ramener ce matériel avec son thérapeute dans leur relation réelle. La présentation repose sur un partage dynamique en petit groupe dans l’objectif de garder l’outil malléable et vivant.

Après une formation initiale d’éducatrice spécialisée elle complète des formations en PCI (elle assiste par la suite les formateurs pendant 3 ans) puis les 3 cycles de la PGRO au CIG après avoir complété un certificat en psychologie. Auteure d’un livre sur la ménopause, conférencière et formatrice. Elle accompagne des adultes en santé holistique, bien‑être et approche globale.
Les troubles alimentaires tels que l’anorexie mentale, la boulimie et les troubles d’accès hyperphagiques sont des syndromes complexes avec une forte chronicité et des résistances élevées au traitement. Ces troubles s’enracinent dans un parcours développemental où les expériences avec les figures significatives façonnent des modes relationnels incarnés et influencent la régulation affective et la représentation de soi. Le corps devient l’interface où se rejouent blessures et impasses affectives. À l’aide d’apports théoriques (relations d’objet, neurosciences affectives) et d’illustrations cliniques, les participants découvriront comment le travail somato-affectif en champ 1 permet d’éroder les microchamps introjectés et de favoriser des ajustements créateurs ouvrant la voie à un rapport plus vivant à soi et à son corps.

Jean-François Lalande – Psychologue (M.Ps.). Il a complété le 3e cycle PGRO en 2022. Il fait carrière en milieu hospitalier depuis plus de 30 ans. Il a travaillé principalement en neurotraumatologie et en psychiatrie où il exerce toujours. Depuis 2016, il intervient auprès d’adultes souffrant de troubles alimentaires. Confronté à la nature souvent fluctuante de l’anorexie et aux risques de rechute, il s’intéresse particulièrement aux moyens de renforcer l’efficacité du travail psychothérapeutique afin de soutenir la rémission.

Josée Guérin Psychothérapeute formée au 3ᵉ cycle en PGRO, elle cumule plus de 37 ans d’expérience. Nutritionniste de formation, elle se concentre dans l’accompagnement psychothérapeutique des personnes souffrant des troubles alimentaires depuis plus de 20 ans. Son intérêt se porte sur les liens entre les expériences relationnelles passées, personnalité, rapport au corps et à la nourriture. Impliquée à l’Université de Montréal depuis plus de 15 ans, elle est aussi l’autrice de « Miroir, miroir, tu me fais souffrir ! ».
Cette présentation s’appuie sur les fondements théoriques de la PGRO et de la psychothérapie de groupe centrée sur les processus relationnels. Elle propose une adaptation de la PGRO s’inspirant de Yalom, Fonagy, Bateman et Winnicott pour travailler la cohésion, la modulation affective et la mentalisation en groupe. L’atelier illustrera comment repérer les impasses de contact, utiliser les conflits comme levier thérapeutique, adapter le travail interchamps, stimuler le travail herméneutique, développer les champs 1 et 2 groupaux et appliquer le processus RRR (repérer, reconnaître, réparer).

Psychothérapeute et travailleur social. Titulaire du 3ᵉ cycle PGRO, ilest formé à la thérapie basée sur la mentalisation de même qu’a la psychothérapie gestaltiste de relation d’objet . Sa pratique est centrée sur le traitement d’enjeux interpersonnels et de la personnalité et sa spécialisation est la psychothérapie de groupe qu’il pratique depuis plus de 25 ans. Formateur d’ateliers universitaires pour travailleurs sociaux. Intervient auprès d’adultes et de couples. Il offre de la supervision individuelle, de groupe et d’équipe, des formations et il est l’auteur de plusieurs articles cliniques et chapitres de livre.
Dans cet atelier, madame Bédard cherche à démontrer comment le rituel, utilisé dans une démarche en PGRO, peut venir soutenir le processus pour accéder aux mémoires implicites sans souvenirs biographiques explicites et donner forme à l’informe comme le dirait Jung. En référence à des connaissances soutenues par les neurosciences, elle explique comment ces interventions peuvent nous permettre d’accéder à des champs développementaux préverbaux, des microchamps introjectés. L’auteure propose un chemin concret en s’appuyant sur l’élaboration d’un rituel à partir d’un rêve, illustrant le processus de reconnaissance et l’herméneutique qui s’opère dans la relation thérapeutique PGRO.

Son profil de formation est très large : formée en PGRO (troisième cycle) ainsi qu’à l’Institut de psychothérapie corporelle intégrée (IPCI), à l’UQAR au niveau maîtrise en psychosociologie, à Ho rite de passage en psychologie transpersonnelle et en art thérapie, ses approches sont variées. Exerce en clinique privée depuis 2006 auprès de groupes et en individuel où elle allie ses différentes approches.
Avec leur intérêt pour faire sens des expériences complexes, les thérapeutes PGRistes se font forts de rencontrer l’Autre dans la radicale altérité qui fonde leur relation. Certaines situations marquées par la différence sont plus difficiles à appréhender d’un point de vue affectif, réflexif et interactif. Cet exposé-atelier, alliant philosophie, théories, paroles de psychologues interviewés et mises en pratique, propose des ponts entre la PGRO et la psychologie interculturelle pour soutenir nos compétences face à diverses expressions de la différence.

Psychologue (Ph.D.), supervisé en PGRO depuis ses débuts, il est actuellement au 3e cycle du CIG et participe régulièrement à des formations en Psychologie du Soi. En pratique privée avec une clientèle générale, il a développé une spécialité en santé trans depuis 2018. Son parcours est marqué par une réflexion soutenue sur le rapport à l’altérité, nourrie par près de dix ans d’implication au laboratoire Psychologie et cultures (Université Laval), où il a été chargé de cours, auxiliaire de recherche et coanimateur d’un groupe de supervision pour interprètes médicaux. Sa thèse porte sur le travail des psychologues en situations interculturelles.
La capacité du thérapeute de se dégager des interactions explicites pour s’intéresser aux émergences implicites, notamment en présence d’un client hautement dysrégulé est d’une importance primordiale en PGRO. Les processus neurobiologiques, notamment les émergences implicites et synchronisées d’hémisphère droit à hémisphère droit activés lors de ces moments très intenses sur le plan affectif seront explorés à la lumière des récents travaux de Schore (2019) afin d’éclairer les processus de Reproduction, Reconnaissance et Réparation au centre de la PGRO. Riche d’une longue pratique artistique, le présentateur propose aux participants de l’atelier d’accéder à leur hémisphère droit en les plongeant dans une expérience artistique et musicale. Cette expérience est susceptible de renforcer leur sensibilité aux expériences implicites du client. _______________

Psychologue (Psy.D.) Il travaille comme psychologue en enfance-jeunesse-famille en CLSC où il occupe également une fonction de superviseur auprès d’étudiants au doctorat. Initialement formé à l’approche psychodynamique, son parcours de pgriste l’a mené à travers différents ateliers et séminaires, avant de s’inscrire à la formation longue du CIG qu’il a complété avec l’achèvement de son 3e cycle. Sa carrière est riche d’un parcours de plus de 35 ans comme musicien professionnel dans le milieu de la musique classique symphonique au Québec.

Bon appétit !
La présentation propose un éclairage pgriste sur l’ambivalence face au changement, fréquente en psychothérapie de fond. À partir de la théorie révisée du Self et d’apports psychodynamiques, la présentatrice analysera les mécanismes expliquant cette ambivalence et ses impacts cliniques. Elle proposera ensuite des pistes de travail concrètes pour créer des conditions favorables à la reconnaissance et à la réparation des ruptures d’alliance associées à l’ambivalence, ainsi qu’aux dynamiques relationnelles problématiques et aux souffrances anciennes qui lui sont sous-jacentes.

Psychologue (M.Ps.) Formée aux trois cycles PGRO au CIG. Elle cumule plus de trente ans d’expérience au CISSS Gaspésie, où elle occupe le poste de psychologue senior. En pratique externe, elle consulte adultes et couples après plusieurs années auprès de la clientèle jeunesse-famille. Au cours de sa carrière, elle a servi comme superviseure/conseillère clinique.
Bien connaître la personne qui fait une demande d’aide psychologique est primordial. Autant la CIM-11, le MATP (Modèle Alternatif des Troubles de la Personnalité, DSM 5 TR) que le PDM-2 en font un impératif dans la compréhension des souffrances psychiques. La PGRO qui met la personnalité au centre de son modèle, possède des outils puissants qui permettent de construire des formulations cliniques pertinentes, de nature à soutenir la mise en place d’une alliance contractuelle. Cette première étape est primordiale dans la construction d’un dispositif visant à soutenir les objectifs thérapeutiques. Cette relation clinique sensible soutenue par la posture pgriste est d’autant plus nécessaire dans une ère socio/scientifique qui tend à simplifier la douleur mentale. Nous proposons donc une réflexion à l’interface entre la clinique et le thérapeutique qui invite le clinicien à « raisonner et résonner » avec la personne souffrante.

Psychologue (M.Ps.) Il a exercé pendant trente ans en soins ambulatoires psychiatriques. Il est superviseur didacticien reconnu par le CIG et a complété sa formation de 3e cycle en PGRO. Il prend aussi part à la formation clinique de premier cycle et de troisième cycle ainsi que dans certains séminaires théorico/cliniques. Il fait partie de l’équipe de formateurs en PGRO du Neuro Gestalt et est professeur de clinique à l’université de Sherbrooke. Il a rédigé de plus plusieurs chapitres de livres sur la psychothérapie.
Dans une approche relationnelle comme la PGRO, il est important de se questionner sur les impacts potentiels des moments plus souffrants que peuvent vivre les thérapeutes, sur le déploiement de leurs compétences affectives, réflexives et interactives auprès de leurs clients. La présentation portera sur les impacts de l’expérience de souffrance et de difficulté chez les thérapeutes sur leur pratique de la PGRO ainsi que sur les éléments sur lesquelles peuvent s’appuyer les thérapeutes PGRistes pour en limiter les effets négatifs.

Psychologue (Psy.D./Ph.D.). Parcours PGRO : formation de base 2025 + 3ᵉ cycle 2025 2027. Agent de recherche au CIG, membre OPQ, superviseur de jeunes cliniciens. En cabinet privé, il travaille avec une clientèle adulte et familiale.
Cette présentation intègre trois niveaux de réflexion sur la dépression : une vision symptomatique selon le DSM-5, un diagnostic axé sur la compréhension de la personne avec le PDM-2 (axes S, P et M), et une évaluation structurale de la fonction Je, de la MRC et du Ça. Elle vise à intégrer ces approches pour mieux comprendre et traiter les processus dépressifs.

Médecin spécialisé en santé mentale. Formé au 3ᵉ cycle PGRO il a aussi complété la formation avec Julie Dauphin et Marc-André Bouchard à l’Institut Minerve. Il a travailé dans des équipes de CLSC, offrant des thérapies cognitivo-comportementales, existentielles, motivationnelles et interpersonnelles avant d’adopter une compréhension pgriste de l’humain qui souffre.
Cette présentation explore comment les traumas développementaux influencent notre rapport à soi et à autrui. La proximité devient menaçante et nécessite des ajustements pour récupérer un peu de sécurité. La construction d’un faux-self plus défensif peut s’inscrire dans ce besoin de se protéger, nous gardant à distance de nous et des autres. Ce mécanisme influence grandement le devenir de la psychothérapie. Cette présentation ouvre sur l’exploration des émergences somatiques comme guide vers un soi plus intégré. Elle vise à soutenir les thérapeutes dans une co-construction de sens où le ressenti trouve une voix comme partenaire de l’exploration.

Psychologue (M.Ps.) Elle a complété le 3ᵉ cycle et la formation de superviseure-didacticienne en PGRO Son expérience clinique lui a permis d’œuvrer auprès d’une clientèle jeunesse et en psychiatrie adulte. Elle exerce aujourd’hui en cabinet privé auprès d’une clientèle qui présente des troubles anxieux, de l’humeur ainsi que des troubles relationnels et de personnalité. Elle est formatrice au CIG et elle y supervise des étudiants de 2e cycle.
Cet atelier explore comment la réflexion sur les pressions existentielles (responsabilité, finitude, solitude, imperfection, absurdité, angoisse) peut enrichir la posture pgriste. Il propose d’intégrer ces enjeux dans les compétences affectives, réflexives et interactives, d’observer leur correspondance éventuelle avec les troubles de la personnalité et d’adapter le dialogue herméneutique pour soutenir pleinement l’être-au-monde du client. À travers partages cliniques, échanges et verbatims, les participants seront invités à affiner leur awareness et à enrichir leur pratique thérapeutique en intégrant cette dimension existentielle au travail en PGRO.

Intéressée par le mouvement, la danse et les interactions corps / psyché, elle a obtenu le Diplôme de Psychomotricité et s’est formée à différentes approches corporelles. Elle a complété une formation en Gestalt qu’elle a poursuivie par sa PGRO au niveau du 3e cycle, et a été certifiée en tant que superviseure didacticienne. Elle a exercé en psychiatrie adulte, puis en pédopsychiatrie. Elle a également travaillé en Protection Maternelle et Infantile, et en périnatalité. Elle a supervisé différentes équipes et est intervenue à l’université Lille 1
Cet atelier examinera deux cas de TOC aux thématiques distinctes (morale excessive et surcontrôle physiologique) afin d’en dégager convergences et spécificités cliniques. Les objectifs sont : relier chaque cas à ses enjeux développementaux, construire l’énoncé cohérent du dilemme de contact et présenter des interventions dans les champs phénoménologiques 1, 3 et 4 pour enrichir la compréhension et le travail clinique. Les participants seront invités à réfléchir et à expérimenter ces outils en contexte clinique.

Psychologue (M.Sc. et M.Ps.). Il a complété le 3e cycle de la formation en PGRO. Il pratique en privé depuis 20 ans auprès d’une clientèle adulte en recourant principalement à deux approches: l’approche des schémas (AS) de Jeffrey Young et la Psychothérapie gestaltiste des relations d’objet (PGRO).
Cette présentation explore comment la PGRO favorise une posture thérapeutique ouverte aux dimensions culturelles dans la rencontre clinique. À partir d’une réflexion sur les relations historiques et contemporaines entre les membres et les communautés des Premières Nations et les institutions canadiennes, nous examinerons l’impact des héritages intergénérationnels et interculturels sur l’accordage thérapeutique. L’atelier proposera des ajustements de la PGRO (élargissement des champs, prise en compte du contre-transfert culturel) et des échanges cliniques pour soutenir la cocréation de sens et la réparation des traumatismes historiques.

Psychologue (Ph.D.). Ella a complété sa formation de 3ᵉ cycle en PGRO au CIG. Elle est engagée depuis plus de 30 ans dans la pratique clinique individuelle, familiale, de groupe et communautaire auprès des Premières Nations et des Inuits du Québec. Elle a contribué au développement et à la mise en œuvre de plusieurs programmes de traitement, de prévention et d’intervention communautaire alliant des approches thérapeutiques culturelles et contemporaines. Tout au long de sa carrière, elle a régulièrement offert des conférences, des ateliers, de la formation et de la supervision clinique sur les thèmes qui lui sont chers.
La psychothérapie auprès de personnes qui ont commis des violences sexuelles et qui entreprennent une démarche thérapeutique parfois sous l’ordonnance d’un juge confronte le praticien à plusieurs défis. Les bases relationnelles de la PGRO et notamment le travail en Champ1 peuvent être confrontées par les fortes représentations sociales et par le clivage auteur/victime qui marquent ces agirs dans nos sociétés. La présentatrice vous proposera une réflexion sur la place du Champ 1 dans cet espace relationnel particulier, notamment face à d’éventuelles révélations de dérives sexuelles. Les propositions de la formation Relation Thérapeutique Optimale en PGRO proposent certaines lignes directrices.

Psychopraticienne (Diplôme de formation avancée en psychothérapie). PGRO 3ᵉ cycle à l’institut Champ-G. Plus de vingt ans d’expérience en psychiatrie et cabinet libéral. Superviseure ponctuelle, elle anime des ateliers de formation continue. Elle est formatrice en relations humaines à l’université de Lille depuis 2001 et a rejoint l’équipe des formateurs de NGI en 2022

Le banquet du 45e anniversaire du CIG aura lieu le samedi soir, à 19h.
Selon certains auteurs, un processus parallèle (PP) est une mise en acte, dans la relation de supervision, d’éléments vécus dans la relation thérapeutique, en guise de communication inconsciente. Une brève recension de la littérature sur les processus parallèles sera présentée (ex : formes de PP, évolution des conceptions, exemples, mécanismes explicatifs et fonctions des PP, recherches scientifiques sur les PP, mises en garde face à l’utilisation du concept). Des liens seront tissés entre la théorie de la PGRO et le concept de PP. Une réflexion sera entamée au sujet du repérage et du dialogue de co-construction de sens autour des PP, dans le contexte de la supervision didactique en PGRO. Enfin, une petite grille d’analyse, destinée aux superviseurs, sera proposée.

Psychologue (D. Ps.) Parcours PGRO : 1ᵉ & 2ᵉ cycles 2015, 3ᵉ cycle 2018, puis superviseur didacticien 2020. En cabinet privé à Sherbrooke, il travaille avec hommes et femmes adultes après une longue expérience dans le réseau de la santé (CSSS et GMF) et dans une moindre mesure en milieu scolaire. Sa thèse portait sur la honte masculine. Depuis 15 ans, il est chargé de cours à l’Université de Sherbrooke. Il y supervise des stages de psychothérapie et enseigne un cours sur la supervision
Le travail psychothérapeutique en PGRO repose sur l’expérience relationnelle thérapeute-client comme matériau central. Ses fonctions incluent identifier et comprendre les impasses relationnelles et expérimenter des postures relationnelles créatrices. Dans le cadre d’une thèse (2016) sur les champs I et II, 12 intervenants expérimentés ont été interrogés sur leurs déclencheurs, processus intérieurs et interactifs, objectifs, difficultés et satisfactions lors de ces interventions. Le déroulement en atelier consiste à revisiter les grands points de l’approche PGRO, à créer un dialogue avec les participants sur leur pratique et à partager les résultats et réflexions issues de la recherche doctorale. L’objectif est de renforcer la compréhension et la compétence en champs I et II à travers la pratique et le partage expérientiel.

Psychologue clinicienne (D.Ps.), elle a œuvré dans un hôpital psychiatrique et parallèlement en clinique privée auprès d’une clientèle adulte et auprès des couples. Elle a un 3e cycle en PGRO et est superviseure didacticienne. Elle a longtemps dispensé de la supervision didactique aux professionnels en formation au CIG. Elle a complété son doctorat en psychologie tout en poursuivant cette carrière clinique. Sa thèse doctorale porte sur la relation entre le thérapeute et son client: une des pierres angulaires de la PGRO.
Dans Explosive modernité – malaise dans la vie intérieure (2025), Eva Illouz met en lumière l’influence des forces collectives sur nos émotions et comportements. Ses recherches en analyse sociale viennent questionner les limites de l’autonomie de jugement et des capacités de mentalisation. Comment honte, colère, espoir ou peur se déploient-ils au coeur de la relation d’aide, au croisement du sociétal et de l’intrapsychique ? A partir de son regard de sociologue et de notre expérience de la thérapie du lien, nous affinerons les appuis et les leviers cliniques pour mieux soutenir clients et supervisés confrontés à l’anxiété, la violence ou l’impuissance, en écho aux vibrations du monde. Nous explorerons comment tenter de restaurer un sentiment d’agentivité, alors que la polarisation représente un des enjeux majeurs du vivre-ensemble.

Psychopraticienne & Executive Coach elle a complété un 3ᵉ cycle en PGRO, puis la formation de superviseure didacticienne en PGRO après un cursus complet à l’École Parisienne de Gestalt (EPG). Elle a publié ou traduit plusieurs ouvrages en psychothérapie et en coaching. Conçoit des programmes de transfert de compétences thérapeutiques pour coachs et managers. Elle s’intéresse à la recherche de sens sur des questions d’actualité sociétales et dispense de la supervision pour les coachs et les thérapeutes, en collectif et individuel.
Le développement du narcissisme sain est un thème central en PGRO. La présentation propose d’explorer le narcissisme vulnérable (différent et complémentaire au narcissisme grandiose) en revenant au mythe de Narcisse et d’Écho, dans l’optique de mettre en lumière les caractéristiques spécifiques observées en clinique. L’analyse s’appuiera entres autres sur Kohut et Jung et abordera les affects et les traumatismes liés à ce trouble. Le mythe enrichit la compréhension et le dialogue herméneutique, offrant une opportunité de dénouer les impasses relationnelles.

Clinicienne et superviseure, elle exerce en pratique privée à Montréal depuis vingt ans. Titulaire d’une maîtrise en psychologie et du 3ᵉ cycle PGRO (CIG 2018), elle traite adultes présentant des troubles de la personnalité, anxieux ou dépressifs, en intégrant symboles, rêves et mentalisation. Elle supervise des thérapeutes en début de pratique. Son parcours lui a permis par ailleurs d’acquérir une riche expérience en animation et en coordination d’équipes
Comment « boucler » un tel happening ?
Plus de 20 conférences sur 2 jours, un banquet, une équipe d’accueil dynamique dans un hôtel du Centre-ville de Montréal…
Cette clôture ne pourra « achever » cette « situation » et même lorsqu’elle s’achèvera, elle demeurera sûrement dans notre Représentation du Monde, nous diront les pgristes…
À partir de son regard de formatrice au CIG, Line Girard proposera une synthèse vivante des grandes lignes qui traversent les Rencontres internationales de la PGRO. Ayant accompagné la plupart des présentatrices et présentateurs dans leur parcours, elle mettra en lumière les tendances actuelles et la diversité des voies qu’explore la PGRO.
L’approche se révèle ici dans toute sa richesse et sa capacité de création. Cette présentation invitera à réfléchir à la façon dont ces multiples contributions nourrissent et façonnent la PGRO de demain.
Plus qu’un modèle psycho thérapeutique, la PGRO avec le développement des 3 compétences: affective, réflexive et interactive devient une posture au service de la dyade thérapeutique et de l’avancement de la psychothérapie relationnelle.

Elle est psychologue clinicienne depuis 1982. Elle est co-directrice clinique du CIG de Montréal, formatrice et superviseure-didacticienne en PGRO depuis les années ‘90. Line Girard a œuvré tant en bureau privé (CIG et clinique privée de psychiatrie) que dans le réseau public (à la protection de la jeunesse et en CLSC). Auteure de plusieurs articles, elle a participé à la traduction du livre de Allan Schore : La Régulation affective et la réparation du Soi (2008). Elle a co-dirigé la publication du livre La psychothérapie du lien : Genèse et continuité (2012). Elle est aussi co-auteure de la 4e édition de Les troubles de la personnalité, perspective gestaltiste (2018). Ses intérêts actuels concernent la posture pgriste dans le travail des psychothérapeutes de première ligne, ainsi que la réflexion diagnostique en cours de suivi.
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